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  • Photo du rédacteurthibautcecilecatao

Agay, îles de Lérins et Cannes

Nous voici deuxième semaine d’avril et nous arrivons à Agay, magnifique petite baie située entre Saint-Raphaël et Cannes. Nous y retrouvons Laurence et Henri, nos amis belges sur leur voilier Ocean Dancer, que nous avions rencontré l’été passé sur la côte espagnole.

Habitués de l’endroit, ils nous font visiter les lieux en commençant par une vue imprenable du sommet des montagnes après une marche forcée de 10 heures sous le soleil. 😉. La récompense : une buvette avec de la bière belge au sommet nous disent-ils. Oui peut-être, mon œil, c’est faux, une fois ! Rien que de la caillasse et un drapeau français géant aux dimensions de la France (c’est dire s’il est grand) et tout en métal ! Vu d’en bas, il est mini mais vu d’en haut, c’est une girouette de quatre mètres carrés qui vous balancerait dans le vide au moindre coup de vent. Après tout ça, il faut redescendre. Pfff. Mais, … il y a un mais … (suspens) …. une vue magnifique sur la baie d’Agay avec en cadeau ORION et OCEAN DANCER côte à côte en amoureux. Un très beau paysage sur 360 degrés : montagnes verdoyantes, soleil lumineux, ciel bleu, mer d’huile, vent frais. Tout se mêle en parfaite harmonie, c’est la quintessence absolue. Merci à eux (sauf pour le coup de la buvette).

Cette année ils sont accompagnés de leur chienne Diva ! Un tout petit chien de 14cm sur 8cm qui adore notre catamaran et spécialement la banquette à ronflette.

Tout va bien pour nos retrouvailles toujours joyeuses et nous reprenons ensemble la mer …

Direction Cannes, ville du cinéma où il n’y a plus rien à dire puisque tout est connu par d’autres stars que nous. Nous mouillerons le long de la croisette, juste face à l’hôtel Intercontinental Carlton où eut lieu un des plus gros casses de diamants du siècle. Chez, nous par contre, pas de crainte de casse sauf les verres.

Le lendemain, direction Les Iles de Lérins prisent d’assaut par les bateaux à cause du weekend de Pâques. Laurence et Henry nous invitent à la méditation dans l’abbaye où tous les moines sont déjà retranchés pour leur veillée pascale. Tout y est calme et reposant. Sur l’autre côté de l’île, c’est une forteresse en restauration qui attire notre attention avec un « four à boulet de feu » ! A peine coulés, immédiatement balancés en fusion sur l’ennemi par les canons de défense. Jusqu’à la seconde guerre, l’île aura un intérêt stratégique. Les bunkers allemands sont éventrés par les bombes alliées qui ont arrachés leurs bétons laissant apparaître des fers recroquevillés qui ont encore peine aujourd’hui à comprendre la violence extrême de la guerre. Plus loin, c’est une chapelle qui rassure les combattants ou c’est un bassin à croiseur en attente d’une proie marine qui passera au loin. Plus loin encore, ce sont des parcelles de vignes destinées à élever un magnifique vin que nous n’aurons pas l’occasion de gouter ! Tout y est calme et violence à la fois mais c’est encore des souvenirs pour nous.


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