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  • Photo du rédacteurthibautcecilecatao

Cap Finisterre : 45 nœuds de vent !

Nous arrivons à La Corogne le 3 avril. Nous y resterons 3 nuits, le temps de faire quelques travaux, de se reposer et de réapprovisionner le frigo.

Nous enchainons ensuite trois jours de navigations vers Porto. La première sera très difficile : un vent de 45 nœuds (82km/h) et une houle de 4 mètres de haut s'enchainent à une fréquence rapide ! Malgré la réduction de foc et deux ris sur la grand-voile, Thibaut et Michel se font les muscles pour tenter de réduire les chocs ou le surf du bateau poussé par les masses d'eau qui rattrapent le cul d'Orion. Barre et contre-barre s'enchainent dans un roulis et un tangage incessant. Cécile est effrayée par la hauteur des vagues et de la houle et se perd dans une couverture et sous des coussins. Il est vrai que parfois, Thibaut et Michel aussi, se questionne en voyant le mur d'eau qui s'élève à l'arrière ou latéralement à Orion. C'est effectivement un peu effrayant, mais notre Lagoon passe bien son examen tempête et parfois on s'amuse avec les vagues. Toute la journée sera chaotique mais, soudain, une famille de 6-7 petits dauphins vient nous titiller et nous rappeler que nous ne sommes pas seuls dans cette partie de l'Atlantique. Ils nous sourient un peu moqueurs de nos difficultés, passent et repassent sous notre coque, jettent un rapide coup d'œil à la surface ou bondissent carrément pour nous montrer leur agilité. Un peu comme nos gardiens, ils nous remettent le sourire et un réel plaisir à contempler leurs jeux habiles de surface. Appareil photo en main, déclenchement rapide mais... toujours trop tard, les dauphins sont toujours les plus rapides. Pfff :-0

La deuxième journée mitigée entre voile et moteur se terminera pour la partie espagnole à Baiona, au mouillage sur une petite plage tranquille.

Le lendemain, voici au loin, sur notre écran GPS, la frontière portugaise. Yesss. Nous la traversons et, hop, une vedette rapide (évidemment non répertoriée en AIS, disons la voiture banalisée invisible pour les non-initiés à l'électronique de bord) nous surprend par arrière bâbord. C'est la police maritime portugaise ! (Suuuuuper, ça commence bien ). De sa vedette grise, un agent met sa main sur la bouche pour nous dire, probablement, de communiquer avec lui par VHF. Stress oblige et puisqu'ils sont tous avec leur masque coronatien, nous comprenons que nous devons aussi porter notre masque sur notre bateau. Ok, c'est con, je vous l'accorde, mais nous l'enfilons en bons citoyens croyant que nous sommes bon pour un abordage de contrôle, voire la fouille du bateau. Et bien, non. Nos amis policiers, nous ont laissé repartir sans monter à bord mais après nous avoir contrôlé pendant près de 20 longues minutes, l'immatriculation bateau, les noms, prénoms, dates de naissances de l'équipage, et toute un série d'informations diverses qui ont permis au capitaine d'Orion de réviser en profondeur son alphabet, son anglais et sa procédure radio.

On arrive à Porto, où nous espérons pouvoir un peu souffler avant nos 2 dernières étapes.



A Porto : visite éclair en une après-midi.



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